- Notre corps, notre temple….
Nous, les humains, sommes tous constitués d’un corps surmonté d’une tête !
Notre société fait beaucoup cas de notre « tête ». C’est l’héritage européen du siècle des Lumières qui a voulu faire triompher la raison. C’est aussi la religion catholique qui a décrété le corps comme impur et inutile dans toute spiritualité…En France, nos écoles, notre éducation, notre regard sur la vie sont depuis longtemps basés uniquement sur la raison, l’intellect…et la contestation.
Mais qu’en est-il du corps ?
- Les civilisations orientales n’ont jamais coupé le lien corps et esprit au cours de leur histoire
Leurs médecines prennent en compte l’humain dans son intégralité. En Inde, c’est la médecine ayurvédique, en Chine, la médecine chinoise, etc..En France et en occident, nous nous sommes beaucoup éloignés du corps. Nous avons « soigné » la tête avec la psychanalyse par exemple, mais sans faire de travail évident en lien avec et sur le corps.
- Le corps nous parle
Pourtant, lorsque l’on vit un choc qui nous fait peur, facilement nous disons « cela m’a fait un coup au ventre », « mes jambes se sont dérobées », « je ne pouvais plus respirer », ….
On voit bien que le corps est lui aussi touché lors de cet événement bouleversant. Parfois même, il y a des conséquences corporelles : un bégayement après une séparation douloureuse, de l’asthme après un abandon, une anorexie après une peur de mort, …
Nous pouvons donc constater que notre corps va garder une mémoire de cet événement et va l’exprimer à sa façon, en fonction de la personnalité de chacun et aussi de son histoire. Je me souviens d’Emma, une patiente de 30 ans, souffrant d’embonpoint depuis qu’elle avait l’age de 6 ans, âge où son petit frère était né. Cette naissance avait réactivé la mémoire du traumatisme d’abandon qu’elle même avait vécu à sa naissance. Et son corps s’était « défendu » de cette mémoire douloureuse pour elle par l’embonpoint.
- Les mémoires cellulaires peuvent être très anciennes
Il arrive même que le corps exprime des mémoires de traumatismes qui n’appartiennent pas au sujet mais à l’un de ses parent. Aurélie, une patiente qui avait toujours vécu avec ses parents et qui n’avait jamais vu la mort de près, souffrait pourtant d’importantes peurs de mort et d’abandon. En réalité, c’était son père qui dans son enfance, avait vu mourir son petit frère d’un accident brutal. La patiente portait en elle la mémoire de cet évènement qu’elle n’avait pourtant pas vécu mais qui avait été réactivé chez son père, au moment de la fécondation d’Aurélie.
- Le corps, par l’intermédiaire de l’eau des cellules, garde la mémoire de tout ce que nous vivons.
Mais aussi de tout de ce que nos parents nous ont transmis inconsciemment. En effet, il est important de se souvenir que les humains sont tous issus de deux cellules, l’une du père et l’autre de la mère : l’ovule et le spermatozoïde.
Des travaux scientifiques ont été réalisés par Jacques Benvéniste et ont démontrés que l’eau gardait la mémoire de ce qui l’avait informée. C’est d’ailleurs tout le fondement de l’homéopathie.
- Pour soigner, il convient d’examiner le patient dans sa totalité
Pour guérir, il semble évident désormais qu’il faille regarder l’être humain dans sa globalité, la tête et le corps. Le mot « guérir » prend ici un sens précis. Guérir, c’est comprendre l’origine du mal, reconnaître cette origine pour l’accepter, la digérer et l’éliminer.
- L’origine d’une maladie ou d’un mal–être est toujours émotionnelle
Lorsqu’un enfant fait une otite ou une rougeole, lorsqu’un adulte a un rhume, ou un lumbago par exemple, quelque soit « la-mal-a-dit », l’origine est toujours émotionnelle. Si l’on arrive à retrouver cette peur émotionnelle d’origine et que le sujet travaille à dépasser cette peur, alors on peut très facilement enrayer le développement de la maladie. C’est la voie royale de la guérison sans médicaments…
Dans le cas contraire, on soignera seulement un symptôme, qui probablement se déplacera ailleurs, plus tard….c’est aussi le problème des médicaments allopathiques qui vont faire taire la douleur, donc le message envoyé par le corps et nous empêcher de comprendre l’origine émotionnelle.
Il est donc vraiment important de se reconnecter à son corps s’il l’on veut entendre et transformer ces douleurs qui nous poursuivent parfois depuis de longues années et surtout si l’on veut s’en débarrasser définitivement.