Nous sommes chacun le résultat de notre éducation parentale, de nos croyances et de nos expériences plus ou moins marquantes. Ainsi, nous déterminons au cours de notre vie ce que nous considérons comme acceptable et possible et ce que nous considérons comme inacceptable. Ce sont nos limites personnelles.
- Nos limites nous bloquent
C’est grâce à de nouvelles compréhensions que nous allons pouvoir transformer ces limites qui parfois nous bloquent et nous empêchent d’évoluer. Les prises de conscience successives au cours de notre vie vont nous permettre de changer en nous libérant des peurs et d’aller vers l’inconnu pour nous épanouir dans un nouveau cadre. C’est le propre de l’évolution humaine sur Terre. Par exemple, on peut se croire incapable de faire une chose et après avoir pris conscience des peurs qui étaient en jeu et les avoir transformées, on réalise enfin notre objectif.
- Nos limites sont reculées
A l’inverse, nous avons parfois des difficultés, voire une impossibilité à mettre nos limites pour nous protéger de personnes, de situations ou de contextes qui nous oppressent et prennent le pouvoir sur nous. Nous n’osons pas dire non à des obligations qui nous prennent de la vitalité, nous affaiblissent jusqu’à détruire notre identité parfois.
Pour apprendre à poser ses limites, il convient de travailler sur nos peurs, nos croyances et nos réflexes d’éducation. Si je n’arrive pas à dire Non à une personne ou à une autorité, c’est que ces dernières m’impressionnent tellement que je préfère leurs obéir. Je n’envisage même pas de m’opposer à elle parce que mes parents, l’école, la société m’ont appris a faire comme cela depuis tout petit.
C’est une obéissance, une résignation liée au découragement datant de l’enfance qui n’a jamais été remises en question. Et si en plus, on se pense coupable, les choses restent bloquées durablement.
- Se conformer aux autres
On peut aussi être incapable de mettre ses limites par conformisme, tellement il est inconfortable d’être différent des autres. Comme l’a démontré l’expérience du psychologue Salomon Asch en 1951, quand on entend dire par une majorité de personnes que 2 + 2= 5, on fini par le dire aussi, même si on n’est pas d’accord !*
On se soumet alors à des contraintes qui peuvent être de plus en plus fortes et de plus en plus écrasantes. On peut aller jusqu’à se rejeter soi-même sans s’en rendre compte: rejeter nos besoins, nos désirs, rejeter nos valeurs, rejeter notre coeur, étouffer notre personnalité. Et cela fabrique de la colère, de la frustration, du désespoir et beaucoup de souffrances.
- Négation de soi –même
On peut perdre beaucoup dans ce contexte : perdre son intégrité psychique et son intégrité physique.
Les psychothérapies peuvent aider à améliorer ou réparer les failles psychiques de résignation. On peut travailler à se libérer des peurs de la manipulation, se libérer de la peur de la violence, se libérer de la culpabilité, même si cela vient de loin, pour trouver la force de dire « Non ! ça ne m’intéresse pas ! je n’en veux pas, je ne te suis pas ».
Concernant l’intégrité corporelle, les chocs et les maltraitances physiques ainsi que certaines pollutions sont possibles à digérer en thérapie psychocorporelle. Nous savons relancer la digestion des molécules chimiques des anesthésies par exemple, ainsi que des mémoires de violences corporelles.
Pour d’autres pollutions, si on ne fait pas barrage fermement, elles risquent d’être très compliquées à éliminer. Par exemple, nous sommes aujourd’hui à l’ère des nanoparticules présentes dans les aliments transformés industriels, dans les médicaments et produits chimiques incorporés. Celles-ci deviennent indétectables dans les tissus du corps humain. Elles pourront agir à notre insu sans que nous ayons conscience des conséquences électromagnétiques.
- L’estime de Soi
En conclusion, oser mettre ses limites à une oppression quelle qu’elle soit est essentiel pour son intégrité. C’est cesser de se maltraiter soi-même psychologiquement et physiquement.
Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de l’estime de soi.
Oser dire Non à l’autre, c’est se dire OUI à soi.
C’est s’aimer suffisamment pour cesser de se soumettre au pouvoir de la violence et de la manipulation.
C’est retrouver et renforcer notre liberté d’Etre Humain pour épanouir nos qualités d’âme individuelles.
*http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2016-07-22/conformisme-experience-de-asch